EPI : La Toxicomanie Au
Liban
1er article : Comment est faite la toxicomanie au Liban ?
-Au Liban, quels sont les milieux les plus
touchés ?
CE PHENOMENE COMMENCE SURTOUT DANS LES BOITES DE NUIT AUSSI BIEN A BEYROUTH QU'EN MONTAGNE ET ACTUELLEMENT CELA COMMENCE MALHEUREUSEMENT DANS LES ECOLES
-Essayez-vous de prévenir les écoles les plus touchées ou de donner des
conférences de prévention ?
Malheureusement, la
plupart des écoles essayent de camoufler cette situation, puisque la réputation
de leur établissement en dépend. Ce sont les écoles huppées qui sont le plus
touchées.
-Comment se comporter face à un toxicomane ?
Avant tout, il ne faudrait
pas dramatiser les choses, afin d’éviter de perturber les relations. Il faut
que le jeune prenne conscience de ce qu’il est en train de faire ; ensuite,
avoir recours à des spécialistes.
-Suite à une cure de désintoxication, quel est le pourcentage de rechute et
quelles en sont les principales raisons ?
Tout dépend du suivi
thérapeutique ; on étudie cas par cas. Si le patient suit le traitement
indiqué, les risques de rechute diminuent énormément ; s’il ne veut pas les
suivre, les risques augmentent. Il faudrait, également, faire très attention à
la fréquentation et éviter que le jeune revienne dans un milieu malsain ou
revoir des amis avec lesquels il se droguait. Dans ce cas, quoi qu’on fasse, la
rechute est inévitable. Les relations parents-enfants sont, également, très
importantes.
-L’ecstasy ou “pilule de l’amour” semble, malheureusement, devenir un
phénomène de mode au Liban ; de quoi s’agit-il exactement ?
Ce sont des comprimés hallucinogènes. C’est un phénomène
de mode et cette drogue très perturbatrice
risque de provoquer des dommages mentaux si elle est utilisée régulièrement.
-Qu’attendez-vous de l’État libanais ?
Qu’il soit, d’abord,
conscient de la réelle présence du problème et de sa gravité. Il faudrait qu’il
prenne en charge une partie de ces drogués ; que les ministères de la Justice
et de l’Intérieur soient très vigilants ; que le ministère de la Santé les
prenne en charge, financièrement.
-Un toxicomane qui a suivi une cure de désintoxication redevient-il normal
à 100% ou risque-t-il de garder des séquelles ?
Il risque de garder des
séquelles pendant un an ; sur le plan physique, durant 3 à 4 mois et, sur le
plan psychologique, durant 9 à 12 mois ; ensuite, en prin.
~Vocabulaire :
Phénomène : Un fait observable et
reconnu.
Prévention : Mesures préventives
contre certains risques.
Toxicomane : Un individu atteint d’une
toxicomanie.
Cure : Soin, souci.
Comprimés : Pilules.
Hallucinogènes : Qui cause des
hallucinations.
Perturbatrice : Qui cause des
perturbations.
URL: http://www.rdl.com.lb/1999/3683/toxic.htm
2ème article: Recueil national des statistiques sanitaires au
Liban :
: toxicomanie
Durant l’année 2010, les
demandes provenant des hommes et des femmes semblent avoir augmenté par rapport
aux années précédentes. L’âge de consommation de drogue pour la première fois
se situe dans la majorité des cas entre 14 et 19 ans (58%). Pour un peu moins
de 25%, cet âge se situe entre 20 et 24 ans. Les services offerts en 2008 sont
répartis entre des services médicaux, des services sociaux, des services judiciaires, de l’éducation à la santé et des
réponses aux appels téléphoniques. Le nombre de parents ayant participé au
programme de réhabilitation a augmenté
entre 2003-2008 d’environ 10%. Il est à noter, selon l’ONG Skoun, qu’il n’existe pas de statistiques officielles de la
consommation de substances psychoactives licites et illicites.
Les données disponibles ne sont pas toujours fiables
en raison de la portée et des choix arbitraires des échantillons sélectionnés,
de la méthodologie utilisée et du manque
de continuité
dans les études. Les experts du terrain estiment cependant que le nombre
d’utilisateurs de drogues varie entre 10 000 et 15 000 personnes et que ce
nombre est en croissance continue. Les statistiques obtenues auprès de la
population des toxicomanes indiquent que le taux de consommation varie entre : héroïne (59%), cannabis
(34%), cocaïne (31%), amphétamine (31%) et alcool (30%). L’ensemble de la société semble
affecté par ce fléau avec une concentration des personnes âgées entre 15 et 25
ans (Source : www.skoun.org).
~Vocabulaire :
Réhabilitation : Mesure individuelle, judiciaire ou légale, qui efface une condamnation pénale et
ses conséquences (déchéance, incapacités, etc.).
Licites : permis par
la loi
Illicites : Qui est
défendu par la morale ou par la loi
Fiables : Se dit d'un composant, d'un circuit, d'un appareillage, d'une installation industrielle capable de fonctionner sans défaillance pendant une période de temps déterminée.
Méthodologie : Étude systématique, par observation de la pratique
scientifique, des principes qui la fondent et des méthodes de recherche
utilisées.
Héroïne :
Produit de synthèse obtenu à partir de la morphine (elle-même dérivée de l'opium) et utilisé comme stupéfiant.
Cannabis : Drogue dérivée du chanvre indien, telle
que le haschisch ou la marijuana, consommée pour ses propriétés psychotropes et
dont l'usage prolongé peut provoquer une dépendance, voire des troubles
psychiques.
Cocaïne : Masticatoire à base des feuilles de l'arbuste coca, qui
possède des propriétés stimulantes.
Amphétamine : Dénomination courante du phényl-1 amino-2 propane et des
dérivés médicamenteux qui en découlent.
3er article : Un article de journal
La toxicomanie devient un
vrai probleme au liban qui peut nous affecter ou affecter tous nos enfants car
malheureusement ce phenoene commence a se repandre partout dans les ecoles, les
universites etc… Ce phenomene est vu plus souvent a beirut (dans les boites de
nuit) que d’autres zones du liban. Mais generalement ce sont les ecoles huppees
qui sont les plus touches a cause des adolescents qui peuvent etre manipules
par les autres facilement.
Durant l’annee 2010 ce phenomene a recevu une
augmentation de personnes consommant les drogues. L’age de consommation de
drogues pour la premiere fois se situe dans la majorite de ces cas entre14 et
19 ans (58%). Pour un peu moins de 25%,
cet âge se situe entre 20 et 24 ans. Les
experts du terrain estiment cependant que le nombre d’utilisateurs de drogues
varie entre 10 000 et 15 000 personnes et que ce nombre est en croissance
continue. Les statistiques obtenues auprès de la population des toxicomanes
indiquent que le taux de consommation varie entre : héroïne (59%), cannabis (34%),
cocaïne (31%), amphétamine (31%) et alcool (30%). L’ensemble de la société semble
affecté par ce fléau avec une concentration des personnes âgées entre 15 et 25
ans.
D’abord, quand on vient en rencontre face a un
toxicomane il ne faut pas lui montrer votre exageration envers son addiction ou
dramatiser la situation en le detruisant d’une facon indirecte on doit d’abord
en parler de sa situation en le dirigeant petit a petit au bon chemin pour
qu’il comprenne que sa peut arriver a n’importe qui mais qu’il doit avoir
recours a des specialistes. Pendant la therapie la chance de rechute de
l’individu diminue lorsqu’on suit le traitement indique, mais lorsqu’il ne les
suit pas ls chances des rechutes augmentes. En plus pendant la therapie les
relations avec ses amis qu’il se droguait avec peuvent donner un mauvais
influence sur lui, c ‘est pour ce la les relations d’amitie sont
preferablement a eviter durant cette periode critique mais les relations
familiales peuvent prendre leur place en ameliorant son morale.
Plusieurs drogues semblent a apparaître au
liban comme nouvelle mode ex :
l’ectasy qui est un comprime
hallucinogene et perturbateur. L’etat
du liban doit payer plus d’attention a ses phenomene la car ils se
repandent rapidement comme un virus entre les adolescents et il faut commencer
a faire des conferences a propos de
cette situation, les ministres de la justice et de l’interieur soient vigilants
et que le ministre de la sante les prenne en charge, financierement.
Un toxicomane qui a suivi une cure de
desintoxication peut avoir des sequelles pendant un an ; sur le plan
physique durant 3 a 4 mois et, sur le plan psychologique pendant 9 a 12 mois.
Sami HAJJAR
Rony HAJJAR
Maher HOUSSAMI